domingo, 6 de maio de 2012

«Je ne cherche pas la notoriété», affirmait encore jeudi Valérie Trierweiler

 Valérie Trierweiler, le 6 mai, à Tulle. Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP. Fonte: LE FIGARO

PORTRAIT - La journaliste politique, compagne du président élu François Hollande, hésite entre une posture à la Bernadette Chirac et à la Danielle Mitterrand. Portrait d'une fausse discrète.

«Je ne cherche pas la notoriété», affirmait encore jeudi Valérie Trierweiler, qui aura désormais du mal à y échapper. Quel sera le style de la nouvelle première dame? Celle qui répétait «ne pas savoir ce qui va se passer dimanche» a quand même songé à la question. Dans un entretien à Elle, la journaliste de 47 ans a confié récemment hésiter entre une posture à la Bernadette Chirac et à la Danielle Mitterrand, soit entre «le dévouement et l'engagement». Quant à Carla Bruni, «comme première dame, elle a fait comme elle a pu. C'est quelque chose d'assez compliqué», lui accorde Valérie Trierweiler, qui estime néanmoins que «première dame, c'est un second rôle».
En tout cas, elle a pris quelques résolutions: «Je continuerai à travailler. Tout simplement parce que j'ai besoin de gagner ma vie. J'élève mes trois enfants et je ne suis pas rentière, déclare-t-elle en avril à Libération. Je ne veux pas vivre aux frais de l'État.»
Un principe qui ne surprend guère au regard de son parcours. La jeune et ambitieuse angevine d'origine modeste débarque à Paris à 20 ans. Munie de son DESS en sciences politiques, elle est recrutée en 1988 par l'hebdomadaire Profession politique. Deux ans plus tard, la journaliste jugée brillante et sympathique par ses confrères est débauchée par Paris Match, où elle rencontre le secrétaire de rédaction Denis Trierweiler, qu'elle épouse quelques années plus tard en deuxième noces et dont elle a trois fils.
Alors qu'elle suit pour le magazine le Parti socialiste, elle se lie d'amitié avec François Hollande. Ce serait à l'été 2005 que la relation entre l'homme politique et la journaliste aurait pris un tour «sentimental», raconte Serge Raffy dans sa biographie Hollande secret. À l'époque, le député de Corrèze est encore officiellement avec Ségolène Royal. L'idylle ne passe pas inaperçue à Paris Match et oblige à quelques réajustements au sein de la rédaction: fin 2005, Alain Genestar, alors directeur de l'hebdomadaire, demande à Valérie Trierweiler d'arrêter de suivre le PS pour se consacrer à l'UMP. En 2007, elle change complètement de service et passe aux pages culture. Mais sa rubrique de cœur lui manque et elle rejoint par ailleurs la même année Direct 8, où elle anime une fois par semaine avec Mikaël Guedj Politiquement parlant.

«Une spectatrice engagée»

Pour Valérie Trierweiler, dont la relation avec François Hollande est officialisée en 2010, la question du conflit d'intérêts se pose véritablement à partir d'avril 2011, lorsque le député de Corrèze annonce sa candidature à la primaire. Elle lance tout de même sur Direct 8 une nouvelle émission politique, 2012, portraits de campagne, qu'elle troque rapidement pour une autre consacrée à des portraits d'artistes, Itinéraires. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy ne se prive pas en avril de la prendre à partie: «Est-ce moi qui travaille dans le groupe de monsieur Bolloré?» lance-t-il sur RTL.
Son rôle dans la campagne? «Spectatrice engagée», répond-elle en avril dans Libération. Valérie Trierweiler opère certes initialement en coulisses, donnant des conseils de communication ou défendant l'image de son partenaire dans les médias. Mais, très vite, elle se fait plus visible. Assise au premier rang des meetings, elle participe à de nombreux déplacements de François Hollande, dont celui à Montauban pour les obsèques des militaires assassinés.
Projetée au cœur de la campagne, Valérie Trierweiler ne vit pas toujours bien sa nouvelle exposition. «Quel choc de se découvrir à la une de son propre journal. Colère de découvrir l'utilisation de photos sans mon accord, ni même être prévenue», tweete-t-elle en mars 2011 en découvrant une photo de son couple en couverture de Paris Match. Dernière épreuve en date, les moqueries du député UMP Lionnel Luca, qui l'a traitée de «rottweiler».
Discrète, celle qu'on rend responsable du nouvel équilibre et de la silhouette amincie de François Hollande n'a pas pour autant la réputation d'une femme effacée. «Très punchy, très franche, elle n'hésite pas à rentrer dans le lard des hommes politiques», dit un journaliste, qui se rappelle aussi l'avoir vue gifler un confrère s'étant permis une remarque sexiste. «Intelligente», «réglo», «une fille forte qui sait résister aux coups durs». On n'est pas en reste d'éloges dans les milieux politiques, de droite comme de gauche. Confrères et politiques soulignent son «élégance», sa «beauté», son «allure toujours impeccable», sa «bonne camaraderie», mais quelques consœurs épinglent volontiers une femme «un peu trop sûre de son charme». «Avec elle, on se marre bien, réplique Mikaël Guedj, qui a travaillé quatre saisons avec elle sur Direct 8. C'est aussi quelqu'un qui sait rire et peut être très chaleureuse.»
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Conhecia o mundo da política por o comentar como jornalista, desde que se tornou na companheira de François Hollande passou a ser ela a notícia. Aos 47 anos, a jornalista Valérie Trierweiler é a nova primeira dama de França.
Estilo clássico, cabelo castanho, aos 47 anos, Valérie Trierweiler sente-se pouco à vontade quando se torna no centro das atenções. E se garante nunca ter pensado em ter uma relação pessoal com François Hollande quando o conheceu, há 23 anos, Valérie diz-se ainda confusa com a sua nova função. "Não encontrei nenhuma escola para primeira dama", explicava em janeiro ao Canal +.
Companheira de uma presidente que se reivindica "normal", a jornalista garante que não irá abandonar a profissão quando se mudar para o Eliseu. "Ser independente financeiramente é fundamental para mim", confessou já várias vezes.
Nascida numa família humilde, a filha de um pai inválido e de uma mãe que trabalhava na bilheteira de uma pista de patinagem de Angers, Valérie tem cinco irmãos e irmãs.
Desconhecida do público, durante 30 anos esta mulher formada em Ciência Política na Sorbonne escreveu sobre política no semanário Paris Match.Foi aí que conheceu o primeiro marido, Denis Trierweiler, cujo apelido manteve depois do divórcio.
A fama chegou em 2010 quando, numa entrevista à revista Gala, François Hollande, garante: "Valérie é a mulher da minha vida".

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